Encouragements :
Un appel à mobilisation avait été proposé octobre 2024 pour une situation en République démocratique du Congo, en faveur de Jack Sinzahera, et de Gloire Saasita, deux militants de la société civile, qui avaient été arrêtés le 1er août 2024 à Goma pour avoir critiqué l’état de siège dans le Nord Kivu. Nous avons appris leur libération en novembre 2024 après 3 mois de détention arbitraire à Goma. D’autres militants sont toujours emprisonnés : l’ACAT reste vigilante face aux tentatives des autorités congolaises de museler les voix dissidentes (c’est aussi le cas d’Amnesty International). Nos voix peuvent favoriser des libérations, et un plus grand respect de la justice et de son application.
Alors continuons d’agir…
En ce mois de mars 2025, l’appel concerne la condition des Ouïghours, des Kazakhs et d’autres minorités musulmanes au Xinjiang , cet immense territoire ‘autonome’ du nord-ouest de la Chine.
Depuis 2017, des centaines de milliers de musulmans, notamment des Ouïghours et des Kazakhs, sont internés dans des camps par les autorités chinoises, où ils sont persécutés pour leur religion, torturés, vivent dans des conditions inhumaines, et soumis à un endoctrinement forcé pour qu’ils abandonnent leur religion.
Nous savons que l’État chinois a mis en place un système de surveillance omniprésent, qui rend la vie des musulmans du Xinjiang insupportable, avec destruction des sites cultuels, interdiction des pratiques religieuses. Nous savons aussi que les Ouïghours qui ont fui les persécutions, sont aussi mal accueillis dans les pays d’Asie du Sud-Est par lesquels ils transitent dans leur fuite, notamment la Thaïlande, qui menace de les renvoyer en Chine, sous la pression du régime chinois. Certains d’entre eux y sont emprisonnés depuis 2014 ! parmi eux plusieurs ont commencé une grève de la faim en janvier 2025 pour s’opposer à leur renvoi au Xinjiang.
La situation au Xinjiang appelle à défendre les droits humains et protéger les identités culturelles et religieuses de ces minorités. Nous adressons la demande au Président Xi Jinping, de libérer tous les prisonniers de conscience, de mettre en place une enquête internationale et indépendante pour faire connaître les responsables de ces atrocités, et d’envisager des mesures pour mettre fin à ces persécutions.
Même si nous savons que ces mesures ne figurent pas dans les intentions et les préoccupations principales du président chinois, nos voix comptent si elles sont nombreuses, pour faire pression sur ces autorités et jouer sur l’image qu’ils veulent donner au niveau international.
Mobilisons-nous et prions pour ces peuples.
Pour ce faire, vous pouvez :
Merci pour votre soutien !
